LANOLINES

Aujourd’hui le mouton est tondu une ou deux fois par an. La laine récoltée sur des moutons vivants contient une graisse qui contribue à la protection de la peau du mouton et le préserve de toutes les conditions environnementales défavorables.

Cette tonte est un geste indispensable pour le bien-être de l’animal.

Les moutons dont est issue cette graisse sont généralement élevés en liberté dans les immenses étendues de l’Australie, de l’Argentine, de l’Afrique du sud ou sur les verdoyantes collines et prairies de la Nouvelle-Zélande.
Une fois tondue, la laine est lavée. Au cours du lavage, la laine est séparée de cette graisse protectrice qui devient alors la suintine.

La qualité et la quantité de suintine recueillie varient en fonction de la race du mouton, des conditions climatiques, du type de nourriture et du lavage de la laine. Mais ce qui les identifie toutes c’est l’absence de glycérol, (ce n’est donc pas une graisse proprement dite mais une cire), la présence de cholestérols et une affinité exceptionnelle pour l’eau. Comparée avec la plupart des corps gras, la suintine s’en distingue par :

• Un indice de saponification relativement bas (100 environ),
• Une très forte proportion d’insaponifiables (près de 50%)
• Un très faible indice d’iode (28 à 38 selon Wijs).

L’étape suivante consiste à raffiner la suintine pour obtenir une lanoline pharmaceutique anhydre : adeps lanae.

Nos nouvelles techniques de raffinage permettent d’éliminer les matières indésirables, telles que les détergents, les pesticides et autres impuretés mais aussi de la désodoriser et de lui donner une couleur miel claire.

Cette ultra purification respecte les normes établies par la pharmacopée européenne et va même bien au-delà.

La lanoline est une cire naturelle et unique se rapprochant le plus des lipides cutanés humains.